« Si le cinéma est mauvais, c’est que les spectateurs sont devenus mauvais ». 
Ça, c’est le genre de phrase que SKORECKI a l’habitude de lancer à la cantonade.
 Lui qui adore être en contradiction avec lui-même, il a créé donc sa propre boîte de production : plutôt courageux pour quelqu’un qui ne veut plus aller voir de films et qui part en courant dès qu’il est question d’argent…

Un mot du réalisateur

Ces fantasmes d’idolâtrie rentrent directement en conflit avec la misanthropie du personnage, nourrissant l’ambiguïté de ce producteur qui ne produit rien, trop occupé à fustiger le cinéma du soir au matin… La force de SKORECKI est d’effacer toutes frontières entre rêve et réalité, car tel est son rapport à la vie. Comme lui, nous doutons de l’existence trop furtive du moindre baiser volé…

Avec le soutien de Ciné + et du CNC – COSIP